J‘ai l’impression vague que vogue la galère
Ma raison divague sur l’océan des imaginaires
Il s’y cache un trésor, quelques perles de vie
Un cœur en fort, la source d’une précieuse folie
Hissons la nuit tombée pour quitter la grève
C’est au récif étoilé que s’aventurent les rêves
Trouvons cette île, lovée aux confins des envies
On y dansera sous la canopée, un ciel infini
Cap sur l’horizon, où mène le vent des possibles
A la barre naviguons d’espoirs invincibles
Elle a ce parfum de rhum, la courbe des fantaisies
Je serai le plus heureux des hommes, ancré à ses poésies

