Barberousse

Barberousse

J‘ai l’impression vague que vogue la galère

Ma raison divague sur l’océan des imaginaires

Il s’y cache un trésor, quelques perles de vie

Un cœur en fort, la source d’une précieuse folie

Hissons la nuit tombée pour quitter la grève

C’est au récif étoilé que s’aventurent les rêves

Trouvons cette île, lovée aux confins des envies

On y dansera sous la canopée, un ciel infini

Cap sur l’horizon, où mène le vent des possibles

A la barre naviguons d’espoirs invincibles

Elle a ce parfum de rhum, la courbe des fantaisies

Je serai le plus heureux des hommes, ancré à ses poésies

A la cour des regards

A la cour des regards

Au palais des miroirs contemplez le reflet

Née le matin dardar des pouces à souhait

 

De l’office au boudoir défilent les paysages

Des cœurs à pourvoir pour le favori en partage

 

Au bal des clichés il est aisé de choir

Sur le fil haut-perché les vacuités d’un soir

 

A la galerie des glaces on s’endort si tard

Des mondanités se lasse une solitude noire

 

Saillant le portrait à la cour des regards

On y pose en effet son ego sous le fard