CHANTER l’AUBE

Il est si tard

Cher petit monde

Pour peindre tes manies

Ta laideur ou tes beaux jours

Même emporté par une musique sacrée

 

En cette nuit claire

Compagne d’insomnie

J’écrirai donc à cette Lune

Qui perce l’ombre des nuages

Au reflet d’un soleil toujours vaillant

 

Dans l’hiver nu

Entourant mes mots

Je danserai comme l’Intore

Au son des maîtres-tambours

Juste animé par une faim de vivre

 

A l’aube tranquille

Des étoiles assoupies

Je finirai alors par chanter

Avec ce cœur qui bat l’instant

Jusqu’à pouvoir m’endormir léger

 

LA DANSE DU CREPUSCULE

 

Monde ogre

Qui nous vomit

Chaque jour j’écrirai

Tes travers et tes beautés

Millénaires, au son de mille calvaires

 

Chaque jour je vois

Des étoiles saigner

Et chaque jour je croise

Des astres errants

D’une erreur faste à une autre

 

L’air épais du soir

Porte quelques notes

De cris cachés dans le noir

Qui fredonnent des refrains solitaires

En écho au vent du Nord

 

Alors on danse encore

Au crépuscule sous nuage

A l’aube grise sans amour

Malgré l’air funeste, pour nos foudres perdues

Pour honorer le silence de nos tambours percés

 

La Danse du crépuscule est un poème écrit par l’ami Mbewane – https://mbewane.wordpress.com/ – qui a joué le jeu de « répondre » à Chant de l’aube. Merci à lui pour cet autre regard posé sur la présence au monde aux petites heures…

Une réflexion sur “Chant de l’aube & Danse du crépuscule

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