L’esprit errant sur ses fétiches
Au théâtre des souvenirs
A l’audience des capricieuses
Pensées douce-amères
Il y joue son petit blues
Du temps qui passe
Ces amours échoués
Sur une chanson grave
Aux mêmes refrains
Son corps se saoule
Sur le comptoir usé
D’une longue tristesse
Jusqu’au petit matin
Des nouvelles lueurs
Qui dissipe sa mélancolie
A la rosée des espérances
