Sous les géants qui se toisent, des fenêtres jouent aux dominos

En causeries latines, d’ivrognes solitudes, sur un air de jazz

Des prières hassidiques, les ébats amoureux, une berceuse haïtienne

Quelques nouvelles de Chine, l’odeur des acras, un silence de mort

En caresses pour le chat, des passions clandestines, la mémoire perdue

Ce chapelet entre les doigts, les vibrations d’un râga, de folles obsessions

Au souper de famille, à l’envie de revoir Gaza, en éclats de rires

Avec le rouge aux lèvres, un vieux couple qui danse, des esprits accaparés

Tous ces cœurs battants, une myriade de vies et autant d’espérances

Échos d’une ville-monde sur la rive d’un soir incertain

Laisser un commentaire