Traversées

Traversées

Ce fut une victoire éblouissante, à l’élan fier et libre qu’on ne peut qu’embrasser pleinement

A s’y plonger d’insouciance, en désirer la pleine présence, l’insatiable aventure

Avant d’emprunter ivre le chemin des couronnes séchées, des ciels maussades, de voguer vers ses eaux troubles

Où ploient de tristes reflets, de vives blessures, une fleur de peau

Qui parlent aux fantômes, aux espoirs inexaucés, à la solitude sans miroir, colère des voix inaudibles

Genisse flamboyante, d’une horde presque éteinte, qui veut conter les deux faces d’un monde qu’elle ne peut que conquérir, avec fulgurance et quelques démons..

Puis revenir doucement vers de modestes lueurs qui vous ranime le cœur d’une tendresse presque oubliée,

Y panser secrètement son âme et reprendre le souffle, la vie devant soi